Le baromate développé par AURA permet d’évoluer dans un milieu stimulant tous les sens, avec des plantes comestibles, de l’eau et des poissons.

En effet, le béton et l’acier ne font pas partie de l’environnement naturel de l’homme. Il ne se sent réellement dans son élément qu’entouré d’autres organismes vivants.

Ce sentiment d’appétence à la nature et au vivant porte un nom : la biophilie.

La biophilie, connexions innées entre l’homme et tout organisme vivant. Le concept est bien connu et reconnu mais le terme n’est pas encore très répandu.

Lorsqu’elle est stimulée, la biophilie est à l’origine d’un certain nombre de conséquences positives sur l’organisme.

De nombreuses études et expériences ont été menées afin de déterminer l’importance d’intégrer la nature dans son environnement.

Retour sur les bienfaits de cette pratique.

Des plantes pour prévenir des maladies

Selon un rapport de 20071  regroupant 18 articles, la biophilie a des bénéfices positifs sur la santé.

En effet, on a constaté que les personnes entourées de plantes et d’organismes vivants tombent moins souvent malades que celles évoluant dans un environnement cloisonné où la nature est absente.

De plus, une étude menée par Bringslimark, en 20082  auprès de 385 employés norvégiens a permis d’établir qu’une augmentation du nombre de plantes dans l’environnement de travail entraînait directement une diminution du nombre d’arrêts maladie.

La nature bénéfique à l’intérieur…

Plus surprenant encore, la nature accélère la rémission en cas de maladie.

Roger Ulrich, en 1984 a mis en évidence l’influence de la nature sur des patients en rémission d’une chirurgie de la vésicule biliaire. En effet, les patients ayant un contact visuel avec des éléments naturels quittent plus rapidement l’hôpital.

Ainsi, des hôpitaux tels que le Royal Children’s Hospital à Melbourne en Australie ont choisi d’intégrer des structures biophiliques dans leur architecture.

Son aquarium récifal géant – sur deux étages – abrite une quarantaine d’espèces de poissons différents, dont deux requins et un épaulard.

John Gollings

… comme à l’extérieur !

“The journal of Happiness Studies”3  a mené une étude sur les bouleversements culturels et technologiques de nos modes de vie durant ces dernières années .

Selon ces travaux ces changements ont eu des conséquences psychologiques néfastes.

Suite à ces conclusions, ce même journal au cours d’une seconde étude, a déterminé qu’être entouré de nature permet d’atténuer ces effets. Les chercheurs ont établi un lien direct entre la santé mentale et biophilie.

Un meilleur équilibre émotionnel

L’étude de Bringslimark, en 2008 a également permis de démontrer l’influence des plantes sur notre efficacité. En effet, l’augmentation de la productivité allait de pair avec l’augmentation du nombre de plantes dans l’environnement de travail.

“La nature détient les clés de notre satisfaction esthétique, intellectuelle, cognitive et même spirituelle.”

Écrit Edward O. Wilson, qui a théorisé le concept de biophilie  dans son ouvrage Biophilia.

Il a  ouvert la porte de la biophilie à de nombreux autres chercheurs. Aujourd’hui, les publications sur les apports et les bienfaits du design biophilique se font de plus en plus nombreuses.

Le Baromate d’Aura est composé d’un aquarium permettant de cultiver une dizaine de plantes comestibles afin de favoriser l’épanouissement de ceux qui l’entourent.

1.http://www.voirvert.ca/nouvelles/dossiers/avancee-biophilique
2.https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-bien-etre-sante-nature-1491/page/5/
3.https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191886911001711